Chaque année, en février, certains Canadiens prennent le temps d’honorer l’héritage et l’influence des Canadiens afro-descendants pour ne pas dire des Noirs. Le thème de cette année est : « À nous de raconter ». Il faut rappeler que, tout au long de l’histoire et en dépit des obstacles, les Canadiens afro-descendants se sont battus pour marquer leur empreinte sur la société canadienne. Ce faisant, ils ont légué à leurs descendants actuels et futurs un modèle de courage, de créativité et de résilience qui mérite d’être célébré. Globalement, c’est ce que rapporte beaucoup d’afro-descendants et même la littérature sur le sujet.
Que signifie pour moi, le Mois de l’Histoire des Noirs? L’interrogation de cette animatrice de Radio Canada m’a interpellé et je me suis posé la question à savoir: ai-je une particularité à ajouter à ce sentiment global?
Célébrer le Mois de l’Histoire des Noirs
Pour moi, la célébration du Mois de l’Histoire des Noirs est une occasion de rappeler, de nouveau et de manière particulière, que la nation canadienne est une société multiforme et multiethnique et qu’il y a des Afro-descendants qui contribuent, chaque jour et par leur sueur, au développement de notre pays. Dans un Canada multiethnique, multiraciale, pourquoi une certaine communauté ou une sous communauté devrait se sentir obligée de prendre un mois entier pour rappeler aux autres composantes de la nation, sa contribution au développement du pays? La réponse à cette question se trouve dans l’histoire des Africains à travers les siècles et les relations qui ont existé et continuent d’exister entre les Africains et les autres groupes sociaux pour ne pas dire les autres communautés.
Les afro-descendants du Canada : une histoire qui remonte aux années 1600…
Cheikh Anta Diop, historien, anthropologue et homme politique sénégalais disait : « la négation de l’histoire et des réalisations intellectuelles des peuples africains noirs est le meurtre culturel, mental qui a déjà précédé et préparé le génocide ici et là dans le monde ». Et à Léon E. Halkin (cité par Amadou Ba)[1] d’ajouter, « l’histoire est pour l’humanité, ce que la mémoire est pour la personne; elle répond au besoin universel de connaitre ses origines, de comprendre son évolution, d’affirmer la parenté profonde des êtres, au-delà de leur diversité et à travers leur évolution ». L’histoire des Afro-descendants au Canada date depuis le 17eme siècle. Selon les historiens, Mathieu da Costa, présenté comme l’interprète de l’explorateur Samuel de Champlain, serait le premier Afro-descendant à fouler le sol de ce qui est reconnu aujourd’hui comme le Canada. Depuis lors et aux alentours des années 1960, la plupart des immigrants noirs arrivant au Canada fuyaient l’esclavage et/ou la discrimination aux États-Unis[2] et dans les Caraïbes. Les changements apportés à la politique de l’immigration au Canada ont entrainé un afflux d’immigrants en provenance des Caraïbes et du continent africain. Ce que d’aucuns ont appelé « l’immigration choisie » ou « immigration économique ».
…Et de nos jours
Selon Statistique Canada, 1,5 million de personnes au pays ont déclaré être noires[3]. Cette population de communauté Noire continue de croitre au point de représenter aujourd’hui 4,3 % de la population totale du Canada et 16,1 % de la population racisée[4] du pays; étant entendu que le Canada est un pays multiracial et multiethnique. Selon les projections démographiques de Statistique Canada, la population des personnes noires pourrait doubler pour passer à plus de trois (3) millions en 2041. Une population jeune au point d’être plus jeune que la moyenne générale du pays. En 2021 par exemple, l’âge médian de la population noire était de 31,6 ans, alors qu’il était de 40,5 ans pour la population totale du Canada. Les enfants de moins de 15 ans représentaient 26,1 % de la population noire, alors qu’ils représentaient 16,5 % de la population totale. À l’autre extrémité de l’échelle des âges, 7,4 % de la population noire avait 65 ans et plus, comparativement à 18,1 % de la population totale. Une population (noire?) hautement scolarisée qui continue sa progression en matière de scolarisation. Channon Oyeniran, dans une publication de l’Encyclopédie Canadienne[5], souligne que les immigrants noirs sont plus susceptibles d’obtenir un baccalauréat, une maîtrise ou un doctorat que les canadiens nés au pays. Souvent, les immigrants venus des pays d’Afrique sont admis au Canada sur la base de qualifications spécifiques, incluant le niveau de scolarité. Pour Statistique Canada, et selon les données du recensement de 2021, près du tiers (32,4 %) de la population noire âgée de 25 à 64 ans était titulaire d’un baccalauréat ou d’un grade supérieur. Cela représente une augmentation par rapport à la proportion de 27,0 % enregistrée en 2016 et à celle de 19,9 % observée en 2006. L’institution chargée de la collecte et du traitement des données mathématiques (Statistique Canada) ajoute que pendant la période de 2016 à 2021, environ 46 % des immigrants noirs étaient titulaires d’un baccalauréat ou d’un grade supérieur du pays. Cependant, au sein des Canadiens afro-descendants de la troisième génération, c’est-à-dire les canadiens dont les deux parents afro-descendants aussi nés au Canada, la proportion de titulaires d’un baccalauréat ou d’un grade supérieur (15,8 %) était moindre que celle affichée par l’ensemble de la population de troisième génération ou plus (24,0 %) au Canada. Ce qui à mon entendement, représente un défi pour cette communauté dans laquelle le décrochage scolaire est une préoccupation. Suite à un rapport de 2003 de la Commission ontarienne des droits de la personne, Channon Oyeniran (op. cité) rapporte que les élèves noirs, à travers la région du grand Toronto, sont victimes de discrimination et de racisme direct et systémique dans leurs écoles. Pour de nombreux élèves noirs, l’école est une expérience négative où ils font face à la dégradation, à une surveillance accrue et à des punitions excessives dans une publication paru en 2021[6], Nan DasGupta & al. souligne «les étudiants noirs ont quatre fois plus de chance d’être expulsés d’une école secondaire de Toronto que les étudiants blancs ». Ceci peut justifier un temps soit peut, le taux de décrochage élevé dans cette communauté.
Quelques défis de la communauté noire (Afro-canadienne ou Afro-descendante) du Canada
La discrimination
L’une des réalités à laquelle est confrontée la communauté noire du Canada est essentiellement la discrimination. Celle-ci peut se définir comme le fait de traiter les personnes différemment, négativement ou défavorablement en raison de leur race, de la couleur de la peau, de leur âge, de leur religion, de leur sexe ou d’autres caractéristiques. Quoique cette discrimination ne soit pas évidente ou facile à prouver, beaucoup de personnes de la communauté d’Afro-descendants déclarent avoir subi ou avoir été victime de discrimination. Près de 50 % des personnes noires ont déclaré avoir subi de la discrimination fondée sur la race ou la couleur de la peau et 27 % en ont subi en raison de leur appartenance ethnique ou culturelle. Statistique Canada souligne que 16 % des Canadiens noirs âgés de 15 ans et plus ont déclaré avoir subi de la discrimination dans leurs rapports avec la police. Ce qui nous permet de faire une transition vers l’un des obstacles majeurs auxquels les membres de la communauté noire font face : le profilage racial.
Le profilage racial
Selon Projet SOMEONE, repris par Félicia Latour de Radio Canada, « Le profilage raciale, c’est quand des personnes en situation d’autorité attribuent une intention criminelle à des personnes en raison de stéréotypes fondés sur la race, la couleur, l’ethnie et d’autres marqueurs identitaires »[7]. Pour Armony, V. & al. Cité par Félicia Latour (op. cité), « à Montréal, les personnes racisées ont quatre à cinq fois plus de chance d’être interpellées par la police que les personnes blanches ». Isabelle Ducas du journal La Presse renchérit avec les données de la ville de Toronto. « À Toronto, les personnes noires sont deux fois plus susceptibles de faire l’objet d’interventions policières que les Blancs, ce qui leur a valu des excuses de la part du chef de police de la ville Reine[8] ». Madame Ducas poursuit en écrivant que « le Service de police de Toronto (SPT) a diffusé des statistiques montrant que les personnes noires, qui composent 10 % de la population, ont été impliquées dans 22,6 % des interactions avec les policiers et représentent 39,4 % des cas de recours à la force par les policiers. Dans la même situation, elles étaient aussi plus susceptibles que les personnes blanches de voir un policier pointer une arme sur elles, qu’elles soient perçues comme armées ou non armées ». Et au chef de la police de Toronto de présenter des excuses à la communauté noire en ces termes. « Comme organisation, nous n’avons pas fait assez pour nous assurer que chaque personne dans notre ville reçoive un traitement juste et non biaisé » a ajouté madame Ducas dans sa publication.
Rappelons que profilage racial constitue un problème de longue date assez bien documenté au Canada. Il porte atteinte à la dignité des personnes qui en sont la cible et contrevient à la Charte canadienne des droits et libertés. Des rapports produits par des organismes gouvernementaux, dont les Commissions des droits de la personne du Québec et de l’Ontario (CDPDJ, 2011 ; OHMC, 2018), ont bien défini le problème. Anne-Marie Livingstone & al., dans une publication[9], rapportent que « plusieurs jeunes ont été victimes d’expériences traumatisantes telles que de l’abus verbal, physique, psychologique et sexuel, à un âge où ils et elles sont particulièrement vulnérables. Les interpellations policières visent davantage les jeunes hommes noirs que tout autre groupe, bien qu’aucun jeune dans le quartier ne soit à l’abri de la surveillance policière intensive ». Tout ceci a des répercussions énormes sur la santé mentale (anxiété, dépression et une baisse de l’estime de soi) des membres de la communauté et leurs proches, avec des conséquences encore à déterminer sur le progrès voire de leurs contributions au développement de notre pays.
Difficultés à trouver un logement
Les personnes noires du Canada sont confrontés à de nombreux obstacles liés à l’emploi, à l’avancement professionnel et aux salaires. Selon les chiffres du recensement, entre 2001 et 2016, le taux d’emploi des canadiens noirs âgés de 25 à 59 ans est plus bas que pour le reste de la population canadienne. Oyeniran (Op. cité) note par exemple qu’en 2016 le taux d’emploi était de 78,1 % pour les hommes noirs et de 71,0 % pour les femmes noires, comparativement à 82,6 % et 75,5 % pour leurs homologues dans le reste de la population canadienne. Il attribue cette anomalie à de la discrimination anti-Noire. Malgré le très haut niveau d’éducation (postsecondaire), la forte propension de diplomation dans cette communauté (32.4 % en 2016), le taux de chômage des Afro-descendants du Canada est de 9,2 % comparativement à 5,3 % pour le reste de la population. Statistique Canada ne dit pas mieux. « Bien que les personnes racisées soient en général plus susceptibles que leurs homologues non racisées et non autochtones d’obtenir un baccalauréat ou un grade supérieur, elles ont moins tendance à trouver des emplois offrant une rémunération semblable et des avantages sociaux équivalents au cours des années suivant l’obtention de leur diplôme ». Tenez par exemple, le revenu d’emploi atteignait en moyenne 45 700 $ annuellement chez les femmes racisées et 47 800 $ chez celles non racisées et non autochtones, alors que celui-ci s’élevait à 51 600 $ chez les hommes racisés et à 54 100 $ chez les hommes non racisés et non autochtones[10]. Cependant, en décembre 2022, Statistique Canada annonce qu’environ les deux tiers (66,6 %) des 1,5 million de personnes noires du Canada, âgées de plus de 15 ans, occupaient un emploi.
Difficultés d’avancement professionnelle
Des études récentes démontrent que beaucoup de personnes noires sont touchées par les préjugés raciaux, le racisme systémique et la discrimination en milieu de travail. Les personnes Noires sont 4 fois plus sujettes à des micro-agressions que leurs homologues des autres communautés. Ce sont des obstacles qui peuvent avoir une incidence négative sur leur quotidien et nuire à leur avancement professionnel. Ce qui les désavantage plus que les autres groupes racisés. Nan DasGupta & al. (Op. cité), soulignent que les travailleurs noirs sont moins satisfaits de leur travail et qu’ils ont 50 % plus de chance d’envisager de quitter leur emploi que les travailleurs blancs. Le racisme anti-Noirs décourage les employés Noirs et affecte grandement leur productivité. Ce racisme anti-Noirs a des répercussions financières pour les entreprises puisse que le coût moyen de remplacement d’un employé représente 33% de son salaire annuel, ajoutent les auteurs de la publication.
Le MHN : quelle importance de nos jours?
Au Canada, février est le Mois de l’Histoire des Noirs (MHN) que nous souhaitons rebaptiser le Mois de l’Héritage des Personnes Noires du Canada (MHPNC). Cela nous donne à tous, une occasion de célébrer les nombreuses contributions significatives qui façonnent positivement notre beau pays. Cependant, c’est aussi le moment de réflexion sur certaines des pages sombres et regrettables de notre livre d’Histoire du Canada.
Pour Michelle Philip, immigrante de première génération et fonctionnaire du gouvernement fédéral, « En tant que Canadienne noire, je réfléchis à ce mois d’une manière qui accorde de l’importance de bâtir une fondation solide pour les générations futures. Je crois qu’il est important de raconter « mon » histoire d’une manière qui donne un sens à la façon dont ma vie a été façonnée. Reconnaître mes propres succès et combats, reconnaître les complexités de traverser une époque de changements importants et percutants. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons rester conscients de l’importance de proclamer nos forces en tant que communauté résiliente ».
Quand est-il pour moi? Il s’agit d’une occasion solennelle de me rappeler que la nation canadienne est une société multiforme et multiethnique. J’en profite pour rappeler au monde qu’il y a des Afro-descendants qui contribuent efficacement au développement du Canada et ce depuis des siècles. La publication de ce papier et ma participation à l’émission de Radio Canada le 1er février en sont une des preuves. L’occasion est belle, en tant que membre de la communauté canadienne, d’apporter ma modeste contribution pour combattre les maux dont souffre notre société (discrimination, racisme…). Maux qui nuisent dangereusement à notre vivre ensemble. « Ignorance est la mère de tous les maux » disait De François Rabelais, pendant qu’un proverbe africain rappelle que « l’Ignorance est plus obscure que la nuit ». C’est ainsi que nos actions (publication d’articles, participation aux conférences-débats, lectures, discussion en groupes…) nous permettent de combattre l’ignorance de certains de nos compatriotes sur l’apport des membres de la communauté Noire à l’édification d’un Canada harmonieux où chacun contribue efficacement au développement du pays.
Les perspectives pour l’avenir
Le Mois de février, déclaré Mois de l’Histoire des Noirs, est une occasion pour remercier et louer la bravoure et le travail de personnes et des organisations (passées et présentes) qui mettent en œuvre le changement et la résistance au racisme envers les personnes noires du Canada, souligne une déclaration commune des sous-ministres d’Emploi et du Développement Social Canada (EDSC). La discrimination et le racisme dont sont victimes les membres de cette communauté ont un impact négatif sur la santé mentale et le bien-être des personnes noires et par ricochet sur leurs contributions au développement du pays. La bonne nouvelle est que de nombreuses dispositions sont prises (textes de loi, programmes et projets de développement, campagnes de sensibilisation, déclarations et soutien affichés des décideurs…) pour aider les membres de la communauté noire à prendre la place qui est la leur dans la société et participer pleinement au développement du pays. Dans la fonction publique fédérale, par exemple et dans les ministères, les responsables au haut niveau se sont engagés à soutenir la diversité et l’inclusion. Ils mettent en place des initiatives et invitent le personnel à repérer, à contester, à dénoncer et à corriger les comportements discriminatoires, et de s’attaquer aux micro-agressions, au manque de respect et au racisme qui existent au sein des organisations.
Malgré les défis historiques et les obstacles actuels, obstacles dont quelques-uns ci-évoqués, les Noirs canadiens demeurent très résilients, optimistes et pleins d’espoir en ce qui concerne leur futur. Nombreux sont ceux qui ont excellé dans des secteurs et des domaines à travers le pays, incluant (mais ne se limitant pas à) la musique, les sports, l’éducation, l’économie, la science et la politique. De beaux jours s’annoncent pour notre pays si les actions entreprises se poursuivent.
[1] Amadou Ba, l’Afrique des grands empires (7e-17 siècles), édition AB, 2021
[2] www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/l-histoire-des-noirs-au-canada-de-1960-a-aujourd-hui
[3] Le Mois de l’histoire des Noirs 2023… en chiffres (statcan.gc.ca)
[4] Personnes racisées : Personnes appartenant à un groupe désigné comme minorités visibles. Dans le cadre de la Loi sur l’équité en matière d’emploi.
[5] L’histoire des Noirs au Canada : de 1960 à aujourd’hui (L’histoire des Noirs au Canada : de 1960 à aujourd’hui | l’Encyclopédie Canadienne (thecanadianencyclopedia.ca)
[6] La réalité omniprésente du racisme anti-Noirs au Canada : État actuel et mesures à prendre., La réalité omniprésente du racisme anti-Noirs au Canada | BCG
[7] La lutte contre le profilage racial au Québec, Publié le 26 octobre 2022 (La lutte contre le profilage racial au Québec. | MAJ (radio-canada.ca) consulté le 02/02/203)
[8] Profilage racial par la police La situation est-elle pire à Montréal qu’à Toronto ? (Profilage racial par la police | La situation est-elle pire à Montréal qu’à Toronto ? | La Presse. Consulté le 02/02/2023)
[9] Anne-Marie Livingstone, Marie Meudec et Rhita Harim, Le profilage racial à Montréal, effets des politiques et des pratiques organisationnelles, journal Nouvelles pratiques sociales. Volume 31, Number 2, Fall. 2020, p. 126–144 du 19/04/2021.
[10] Les Canadiens racisés sont moins susceptibles de trouver d’aussi bons emplois que leurs homologues non racisés et non autochtones en début de carrière (Le Quotidien — Les Canadiens racisés sont moins susceptibles de trouver d’aussi bons emplois que leurs homologues non racisés et non autochtones en début de carrière (statcan.gc.ca)
Sources/ Références
Amadou Ba, l’Afrique des grands empires (7e-17 siècles), édition AB, 2021
Anne-Marie Livingstone, Marie Meudec et Rhita Harim, Le profilage racial à Montréal, effets des politiques et des pratiques organisationnelles, journal Nouvelles pratiques sociales. Volume 31, Number 2, Fall. 2020, p. 126–144 du 19/04/2021. https://id.erudit.org/iderudit/1076648ar (consulté le 02/02/2023)
La lutte contre le profilage racial au Québec | MAJ (radio-canada.ca)
Le Mois de l’histoire des Noirs 2023… en chiffres (statcan.gc.ca)
Les Voix du RMV Février 2023 (sharepoint.com)
Nan DasGupta, Vinay Shandal, Daniel Shadd, Andrew Segal, 2021. La réalité omniprésente du racisme anti-Noirs au Canada : État actuel et mesures à prendre., La réalité omniprésente du racisme anti-Noirs au Canada | BCG (consulté le 02/02/2023)
Profilage racial par la police | La situation est-elle pire à Montréal qu’à Toronto ? | La Presse. Consulté le 02/02/2023.
www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/l-histoire-des-noirs-au-canada-de-1960-a-aujourd-hui
Des Afro-Canadiens obtiennent des titres fonciers deux cents ans en retard – Le Mois de l’Histoire des Noirs au Canada | RCI (rcinet.ca). consulté le 06/02/2023
[1] Sovi L. Ahouansou a une formation multidisciplinaire en Sciences sociales et sciences naturelles. Nanti d’une expérience dans le développement participatif, il a travaillé dans plusieurs pays en Afrique (Bénin, Côte-d’Ivoire, Guinée, Ghana) et en Europe (Suisse). Actuellement au Canada, il travaille dans le développement participatif avec les communautés locales sur plusieurs questions de développement, dont le renforcement des capacités, et les questions d’intégration en milieu minoritaire. À titre bénévole, il a siégé au conseil d’administration de plusieurs organisations communautaires dont la CAFS (Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan), l’AFNOO (l’Association des francophones du Nord-Ouest de l’Ontario), le CCFTB (le Club Culturel francophone de Thunder Bay) et actuellement il au siège au Conseil d’administration de Centre de l’identité de la culture Africaines (CICA).